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Tout surfeur, par ce contact prolongé avec l’océan lors de ses sessions, se retrouve confronté aux enjeux de protection des plages et des océans. Les surfeurs aguerris témoignent régulièrement des changements qu’ils ont pu constater au fil des années : la présence croissante de déchets flottants, les problèmes de pollution de l’eau amenant des infections déplaisantes, le déplacement du trait de côte et des bancs de sable témoin de l’érosion.
Même si vous ne vivez pas au bord de l’océan ou d’un point d’eau, lors de vos vacances vous avez forcément été amené.e à réaliser la pollution croissante de ces lieux qui hébergent cette passion pour le surf et autres sports aquatiques.
De plus en plus d’associations sensibilisent à ces enjeux de pollution pour déconstruire les idées reçues et amener chacun à réaliser que les modes de vie actuels contribuent à la détérioration de ces paysages aimés.
Alors, comment en tant que surfeur et amoureux des plages pouvez-vous agir concrètement et facilement pour préserver cet environnement et terrain de jeu ?
Il y a plusieurs axes d’action pour réduire les déchets aquatiques qui arrivent dans les océans. Il y a le déchet que je crée et ensuite le déchet que je vois.
Pour ce second, les villes installent désormais assez régulièrement des bacs à marée à l’entrée des plages, pour encourager les habitants, promeneurs et vacanciers à y déposer les déchets qu’ils trouvent lors de balades ou de séances de surf.
Tout comme le plogging consiste à récupérer les déchets trouvés en faisant son jogging, de nombreux surfeurs ont pris l’habitude de ramasser les déchets qu’ils rencontrent au cours d’une session, en partageant des manières assez drôles de stocker ces déchets dans la combinaison de surf en attendant de regagner le rivage, comme Marta de Surfragette. Si vous surfez sur des plages plus isolées, avoir un tote bag dans votre sac à chaque session permet de garder les déchets en attendant de trouver une poubelle adaptée.
Attention toutefois à ce que vous ramassez : tout ce que vous voyez n’est pas forcément un déchet. Les morceaux de bois, algues, sable, coquillages sont des fragments naturels indispensables à la vie naturelle des plages et océans. Ils doivent être laissés sur place pour l’équilibre de l’écosystème.
Maintenant pour les déchets créés au quotidien. Tous les plastiques ne sont pas recyclés et ceux qui le sont ne le sont pas à 100%. Trier est un geste qui devrait être acquis et naturel mais trier ne garantit pas que ce déchet disparaîtra et ne finira pas dans l’océan. La meilleure manière de contribuer à préserver les plages est de réduire les déchets à la source, c’est-à-dire à moins consommer ce qui génère ces déchets.
Emballages plastiques et alimentaires (qui devraient disparaître à différentes échéances en accord avec la législation) ne sont pas inévitables. Choisir et s’organiser pour faire ses courses en vrac, en réutilisant des sachets en kraft, sacs en tissu ou bocaux, permet de stimuler la demande des produits non emballés et accroître l’offre. Il suffit pour cela de constater l’explosion ces dernières années de l’offre de produits en vrac, même dans les grandes enseignes.
Commencez petit à petit et pour les emballages qui vous semblent difficiles à éviter pour l’instant, pensez à les jeter dans les poubelles appropriées. De plus en plus de villes, côtières et non côtières, installent des panneaux “ici commence la mer”, pour sensibiliser les citoyens sur le fait que les déchets jetés par terre finissent dans les cours d’eau à la première pluie et inévitablement dans l’océan en fin de parcours.
Que ce soit pour un apéro, un repas ou un café à emporter, penser à ramasser les déchets après son passage est un minimum. Même chose pour les mégots. Un seul mégot peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau, soit plus de 3 baignoires standard remplies d’eau. Un mégot ne devrait jamais atterrir par terre, dans les égouts ou le caniveau : soit dans la poubelle ou dans un cendrier de poche quand il n’y a pas de poubelle à proximité.
Autre geste facile à l’approche des beaux jours, pensez à prendre des verres réutilisables pour les apéros en extérieur. Les ecocups sont devenus monnaie courante lors d’événements donc il y en a forcément qui traînent dans votre placard.
La gourde plutôt que la bouteille d’eau ou le mug réutilisable pour prendre son café à emporter sont des habitudes à prendre qui ne demandent pas trop de logistique et qui pourraient facilement être adoptées par tous.
L’été arrivant, la crème solaire, indispensable pour les surfeurs qui veulent éviter les coups de soleil lors des longues sessions, sera bientôt de retour.
Les crèmes solaires créent des résidus chimiques nocifs pour les écosystèmes marins. Choisir une crème solaire qui soit moins nocive pour la faune et la flore aquatique pour sa prochaine session de surf est un bon geste à faire une fois, qui durera tout l’été. Et si jamais vous avez oublié votre tube de crème solaire avant votre cours de surf à Biarritz, pas de panique, les écoles de surf comme Surf in Biarritz mettent à disposition sur place un distributeur de crème solaire respectueuse de l’environnement.
Si tout cela vous semble naturel et que vous souhaitez vous engager davantage pour la protection des plages et des océans, vous pouvez rejoindre un nettoyage de plage qui a l’avantage de sensibiliser les participants aux enjeux de protection des plages et à ramasser les déchets sur un périmètre donné. Surfrider Europe organise régulièrement via ses antennes des ramassages dans toute la France, donc également en ville.
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L’école de surf Biarritz | Surf in Biarritz vous attend pour un cours ou un stage de surf dans de petits groupes de huit élèves maximum. Nos moniteurs vous feront progresser dans un cadre sécurisé à la plage de la Côte des Basques. L’école de surf dispose également de vestiaires pour se changer. N’hésitez pas à réserver le plus tôt possible.
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